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journal et coaching pour en finir avec elle ! accueil a propos de mon "journal" pour en finir avec l'autodestruction. dépendance affective et coaching journal de ma dépendance. le sentiment de solitude. 14 06 2010 février 2009, il y a déjà plus d’un an, je vis pour la énième fois un moment difficile, un de ces moments qui m’englue, qui me paralyse, le sentiment de ne pas arriver à sortir des mêmes impasses. je tente de le décrire dans mon carnet, je vous le livre : » je sais maintenant ce que je souhaite, ce qui me convient, les valeurs que j’apprécie et je trouve cela complètement ridicule de continuer les mêmes actes frustrants tout simplement parce que je vis toujours avec la peur de me retrouver seule. pas question de poursuivre une minute de plus dans ce sens, je veux affronter ma peur. cet après-midi, j’étais clouée au lit, incapable de faire quoi que ce soit, ayant le sentiment d’être dégoûtée de la vie mais en même temps, une voix me disait : « accroche-toi, tu vas y arriver, là tu as pris un direct dans la « gueule » mais tu n’es pas ko, relève-toi, poursuis ton chemin, ce n’est pas une fatalité, ne te laisse pas bouffer. » j’ai eu peur. clouée au lit. après une violente colère contre mon compagnon. une de plus. lui demandant un tas de choses. nous nous enfermons dans un silence hostile. [provoquant chez lui un recul dont je comprends bien mieux la nature un an après]ironie du sort, sur mon bureau, un de ces bouquins à la con dont le sous-titre claironne : « qu’est ce qui vous empêche d’être celui que vous voulez être et de mener la vie dont vous rêvez ? », et qui finalement ne vous propose que des phrases et aucune véritable action à mettre en place… et puis, quand je suis en plein dans une tempête affective, je sais moi, ce qui m’en empêche, c’est que j’aimerais que mon compagnon ne soit qu’à moi, mon poupon, ma chose et je prends conscience de cette horreur, que la dépendance affective me transforme en ogresse, que je ne veux plus de ces impasses et que, en général, pour corser l’affaire, le dépendant se choisit un compagnon ou une compagne particulièrement abandonnique… bon. ce jour-là, c’est encore le livre ces femmes qui aiment trop qui va m’aider. et l’embryon de ma démarche. la seule piste sur laquelle je peux compter, la seule chose à faire maintenant que je suis arrivée au bout, je ne veux pas finir invalide ou cinglée, que sais-je, cette chose est si violente.. je dois arrêter de contrôler les autres, de vouloir régenter la vie de mon compagnon même quand je crois que je le laisse libre, je dois me concentrer sur moi, sur ce que j’ai à faire, je dois enrichir mon quotidien, m’autonomiser, faire des choses seule, vraiment seule.cela semble simple et évident. les jours qui suivront me montreront l’ampleur de la tâche. cela métamorphosera mon quotidienmais lentement (clin d’oeil à la révolution lente d’ivan illitch chantre de la simplicité volontaire, mouvement de pensée que j’apprends à découvrir et qui m’apporte beaucoup dans la définition de mes priorités en remettant au centre de ma vie l’être et non l’avoir… ) ancrer des rituels. tenter des actes, essayer des activités, enrichir ma vie individuelle .. certains rituels sont des outils en cas de tempête … voir ma rubrique « outils de survie »‘. commentaires : 1 commentaire » catégories : journal de ma dépendance merci pour vos témoignages ! 21 04 2010 voici plus d’un an que je reçois vos témoignages très souvent émouvants, très souvent si proches, beaucoup de points communs et je voulais vous en remercier. cela crée du soutien , de l ‘espoir passés ces premiers moments de stupéfaction face à la force de cette maladie émotionnelle car je la perçois comme telle, la dépendance affective. evidemment, comment expliquer que ce besoin d’amour insatiable, cette terreur de l’abandon, cette peur de la trahison, nous ne les contrôlons pas du tout très très longtemps et que lorsque nous finissons par mettre des mots sur cela… il reste encore un chemin énorme à parcourir pour pouvoir les contenir. ainsi, il m’arrive encore après plus de quatre ans de thérapie de me sentir pulvérisée par un silence, par la communication de mon compagnon avec une amie, par des jours qui passent sans nouvelles de mes relations, effectivement, je voudrais être en osmose tout le temps, baigner éternellement dans du liquide amniotique… maintenant, je sais que c’est impossible, je sais que cela me nuit également car les autres ne nous respectent pas beaucoup et parfois pas ou plus du tout tellement ils savent que nous sommes malléables … je le sais et j’avance.alors quand je sens la crise arriver, je ne cherche pas à nier mon chagrin ou ma douleur mais je ne tente plus rien, je reste dans ma maison ou je vais marcher, je prends soin de moi, je lis, je vous lis surtout plus d’actes sous le coup de ces émotions négatives : pas de reproches à mon compagnon, pas de discussion à tout prix, pas de shopping improvisé, pas de phrases assassines, pas de ruptures violentes… pas d’achat de voiture ou de location d’un nouvel appartement pour enfin ne plus vivre avec ce « salop qui regarde d’autres femmes », oui, je ne lui dis jamais cela mais je me mets à détester et mépriser tous ceux qui me blessent, voilà, je me demande si je ne fais pas partie des championnes du monde des blessées émotionnelles… lol… qui veut me disputer le titre, je commence à en avoir marre, mais marre, alors de l’humour cela aide beaucoup, non ? une dépendante affective et effective qui revendique son indépendance et qui balbutie dans ce domaine … balbutions ensemble et merci encore à vous tous et bon courage à vous. commentaires : 3 commentaires » catégories : témoignages les rives de l’indépendance. 9 03 2010 j ‘ai franchi le fleuve agité de l ‘etat fusionnel pour accoster sur les rives de l’indépendance , pays somptueux.il peut faire reculer tellement il en impose. comme un caméléon, il prend la couleur de nos désirs, il reflète notre état intérieur… il peut ainsi lorsqu’on aborde ce nouvel espace se montrer tel un désert terrifiant car, le plus souvent, lorsqu’on quitte la terre des dépendants , on est vide, nu, on a tout laissé, et ce tout d’ailleurs le plus souvent n’était que l’autre qui nous habitait voire nous hantait… mais, malgré ma peur, parfois ma panique, je n’ai pas rebroussé chemin. j’ai avancé, en fermant les yeux d’abord, effrayée par une étendue ressemblant aux glaces arc tiques. puis, j’ai entrouvert les yeux et j’ai d’abord aperçu des champs de velours, des allées de rosiers, des piles de livres, des pièces montées de macarons, des chats, des coussins voluptueux… alors, j’ai souri et ensuite, j’ai crié, chanté mais j’ai aussi compris que ce pays intérieur, pour lui donner une chance de croître, j’allais devoir le protéger de nombreux assauts car des ennemis avaient fait route avec moi jusqu’ici, passagers clandestins et d’autres pouvaient aussi passer à l’assaut. par exemple, la jalousy est une montagne élevée, voisine, dont les pentes stériles et hérissées de rocs acérés n’abritent qu’une végétation désolée. ces rocs sont parfois précipités par les jalousyens sur le pays d’ indépendance . les dégâts sont divers, imprévisibles, décourageants. comment s’en protéger ? de plus, les jalousyens adorent infiltrer l’i ndépendance et la ronger. i ls dé ploient des rideaux de fumée qui provoquent des hallucinations, de l’agitation, de la confusion et j’étais bien décidée à m’en protéger. j’avais déjà trouvé un moyen de limiter leur action : la pierre d’assurance qui par son rayonnement intense désagrège les rideaux de fumée et protège son propriétaire. cette pierre me fut offerte en cadeau par le grand sage d’indépendance : maître spiritus . deuxième exemple : angoisse est un phénomène météorologique récurrent qui provoque des secousses sismiques, des vagues de froid terribles, souvent accompagné d’un vent cinglant. imprévisible. de brève ( quelques minutes) à longue durée ( trois jours).epuisant les ressources d’ indépendance. d’autres enne